Consommer tout ou partie de sa production
L’autoconsommation individuelle consiste à consommer tout ou partie de sa production. L’installation photovoltaïque est ainsi raccordée directement sur l’installation électrique intérieure.
Ce modèle existe en France depuis le développement du photovoltaïque. Initialement limité aux installations en site isolé, il s’est ensuite appliqué aux installations raccordées au réseau dans les années 90 pour lesquelles il n’existait pas de tarifs d’achat. Le compteur était alors électromécanique : il tournait à l’envers en cas de production. Dans les années 2000, l’instauration de l’obligation d’achat a ouvert la possibilité de la vente totale ou de la vente du surplus de la production à un tarif d’achat fixé par l’État. Le compteur compte désormais dans les deux sens (consommation et production) : l’autoconsommation doit être instantanée.
cadre législatif et règlementaire

Le code de l’énergie contient à ce jour un article définissant l’autoconsommation individuelle, l’article L315-1 :
Une opération d’autoconsommation individuelle est le fait pour un producteur, dit autoproducteur, de consommer lui-même et sur un même site tout ou partie de l’électricité produite par son installation. La part de l’électricité produite qui est consommée l’est soit instantanément, soit après une période de stockage.
[…]
L’installation de l’autoproducteur peut être détenue ou gérée par un tiers. Le tiers peut se voir confier l’installation et la gestion, notamment l’entretien, de l’installation de production, pour autant qu’il demeure soumis aux instructions de l’autoproducteur. Le tiers lui-même n’est pas considéré comme un autoproducteur.”

